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La violence des faibles

Dernière mise à jour : 8 août 2020

"Enlevée à sept dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion..."




Bakhita... Véronique Olmi, raconte Bakhita. Enlevée, battue, vendue, rendue à l'état d'esclavage. Bakhita, ne sait faire qu'une chose : "Obéir". Je pourrai m'arrêter sur sa condition, mais je choisis plutôt de parler des autres, des maîtres et plus particulièrement de Samir, 14 ans. Perclus d'orgueil, machiste à souhait. Frapper est son mode opératoire. Sa puissance est violence. Que se passe-t-il dans l'esprit d'un jeune-homme pas encore formé, demandant sans doute l'accord de sa mère pour s'habiller. Que peut-il se passer dans la tête d'un si jeune être pour croire qu'il est judicieux de molester ? Ce qui est évident, ici, la violence n'est pas innée, elle est apprise. Elle est le socle d'un système où la domination est sacralisée. C'est ainsi que des systèmes deviennent inégalitaires, que des hommes pour quelques particularités deviennent des crottes humaines aux yeux d'autres.

"Pas sans nous" le cri de femmes qui meurt sous les coups est un texte que je vous invite à télécharger et à lire.


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